Résistance

Dès 1941, le Front national de lutte pour l’indépendance de la France issu du Parti communiste clandestin ainsi que les mouvements Combat, Libération et Franc-Tireur – qui plus tard sera à l’origine des premiers camps dans le Vercors - s’implantent à Grenoble. Actions de renseignement par des réseaux et de camouflage en tout genre, notamment de matériel militaire par le CDM (Camouflage du matériel), se trament. Avec l’occupation italienne et surtout allemande, l’activité de la Résistance s’intensifie. Les groupes francs passent à l’action. Au lendemain de la manifestation patriotique du 11 novembre 1943 au cours de laquelle près de 400 hommes sont arrêtés et déportés, ses membres parviennent à détruire les munitions stockées successivement par l’occupant allemand au polygone d’artillerie et à la caserne de Bonne les 14 novembre et 2 décembre. Entre-temps, la Résistance locale a subi la « Saint-Barthélemy grenobloise » du 25 au 30 novembre. La branche armée du Parti communiste, les FTPF (Francs-tireurs et partisans français), s’engage de plus en plus activement dans la guérilla. On doit encore au groupe Liberté qui rassemble les FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans - Main-d’œuvre immigrée) un nombre impressionnant d’attentats et de sabotages.

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